
Comprendre le souci : une voix forte manque à la profession.
Jusqu'ici, la spécialité vestibulaire a évolué dans l’ombre, sans réelle représentation. Alors même que les troubles de l’équilibre, les vertiges ou les désordres de la posture sont de mieux en mieux pris en charge par les orthoptistes, aucune structure professionnelle n’a véritablement pris la parole pour défendre ce champ de compétences spécifique.
Ce silence a laissé le champ libre à d’autres professions — moins expertes mais mieux organisées — qui usurpent peu à peu l'espace, posent des diagnostics, s'approprient des actes que les orthoptistes sont seuls habilités à réaliser et entreprennent des prises en charge qui ne sont pas de leurs compétences.
82
%
orthoptistes sans représentation à - de 200km
0
siège
dédié aux orthoptistes dans les instances nationales.
140
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d’augmentation des formations vestibulaires en 5 ans
👉 Être représenté, ce n’est pas une option : c’est une condition pour exister durablement.

Un vide de représentation aux conséquences concrètes
La réhabilitation visuo-vestibulaire en orthoptie s'est développée sur le terrain, portée par des professionnels engagés. Mais aucune structure officielle n’a pris le relais pour défendre leur rôle ou faire entendre leur expertise.
Faute de représentation, la reconnaissance stagne, les orthoptistes restent invisibles dans les décisions qui les concernent, et des approches mieux organisées occupent peu à peu l’espace.
Concrètement, cela signifie :
- Les orthoptistes impliqués dans la sphère vestibulaire sont absents des groupes de travail ministériels ou hospitaliers.
- Aucune ligne spécifique n’existe dans les nomenclatures pour leur spécialité.
- Les prescripteurs connaissent mal leur champ d’action, faute de communication institutionnelle.
- Les parcours de soins se construisent sans eux, au détriment de la cohérence interdisciplinaire.
Ce manque de visibilité institutionnelle rend notre spécialité vulnérable. En l’absence d’un cadre structuré, les orthoptistes spécialisés sont souvent contraints de défendre seuls leur rôle, parfois dans un climat d’incompréhension ou de concurrence.
C’est précisément ce que l’AORVV veut changer : rassembler les orthoptistes visuo-vestibulaires pour constituer un interlocuteur légitime, capable de porter leurs enjeux dans tous les espaces décisionnels. Car sans représentation collective, aucune avancée durable n’est possible.
Vous êtes orthoptiste
Découvrez comment l'AORVV peut informer vos patients actuels et futurs, vous représenter auprès d'autres instances, et vous défendre en cas de nécessite, seul ou en action groupée.
Vous êtes (futur) patient
Découvrez l'annuaire des orthoptistes visuo-vestibulaires : des professionnels qualifiés, disponibles près de chez vous, pour une prise en charge précise et reconnue.
L’AORVV : une voix qui pèse enfin dans les décisions
Construire une structure forte et légitime, capable de dialoguer avec les institutions.
Inscrire les spécialisations dans les référentiels officiels, les réseaux de soins.
Attirer l'attention des décideurs politiques et responsables des réseaux de santé.
Soutenir les membres confrontés à un manque de reconnaissance locale ou institutionnelle.
Maintenir un argumentaire solide sur la valeur ajoutée de l’orthoptie vestibulaire.


1,7 sur 3
actes de rééducation vestibulaire attribué à une autre profession67
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Reprendre notre place, ensemble
Le constat est simple : sans représentation collective, la spécialité vestibulaire en orthoptie reste vulnérable, marginalisée et méconnue.
Avec l’AORVV, une nouvelle dynamique est lancée : celle d’un regroupement fort, structuré et légitime, pour défendre nos intérêts, faire avancer notre reconnaissance et garantir une place durable dans les parcours de soins.

Questions fréquentes
Pourquoi dit-on que les orthoptistes ne sont pas représentés parmi les acteurs de santé impliqués dans les affections vestibulaires?
Parce qu’aucune structure officielle n’a, jusqu’à présent, porté leur voix de manière spécifique dans les décisions de santé publique, les parcours de soins ou les nomenclatures.
En quoi l’absence de représentation est-elle un danger ?
Sans porte-parole, la spécialité reste invisible : elle progresse sur le terrain mais ne pèse pas dans les réformes. Résultat : d’autres professions mieux structurées prennent la place.
Est-ce que cela concerne aussi les orthoptistes en libéral ?
Oui. L’absence de représentation affecte tout le monde : en ville comme à l’hôpital, sur les prescriptions, les remboursements, ou les coopérations interprofessionnelles.
Quel rôle joue l’AORVV dans la représentation ?
L’AORVV désigne des représentants orthoptistes pour siéger dans les groupes de travail, rédiger des argumentaires, rencontrer les institutions et faire remonter la réalité du terrain.
Qui sont les représentants de l’AORVV ?
Des orthoptistes visuo-vestibulaires en exercice, élus ou volontaires, formés à la prise de parole institutionnelle, et mandatés par l’association.
Puis-je moi-même devenir représentant ?
Oui, si vous êtes affilié à l’AORVV. L’association propose des rôles régionaux, thématiques ou institutionnels selon vos disponibilités et vos intérêts.
Comment l’AORVV décide de ses positions ?
Par un travail de concertation avec ses membres, basé sur des données de terrain, des retours cliniques et une veille sur les enjeux nationaux et européens.
Est-ce que l’AORVV est en lien avec d’autres instances professionnelles ?
Oui, l’association vise à établir des partenariats constructifs avec les instances de santé, les universités, et les autres professions du champ vestibulaire, sans confusion de rôles.
Est-ce que l’AORVV peut défendre un cas individuel ?
Oui, en cas de conflit ou d’incompréhension sur le rôle de l’orthoptiste visuo-vestibulaire, l’AORVV peut rédiger une lettre de soutien, intervenir localement ou fournir des arguments juridiques et techniques.
Que puis-je faire concrètement pour renforcer cette représentation ?
Adhérez, relayez nos actions, signalez vos besoins, et impliquez-vous à votre mesure. Chaque membre peut oeuvrer à renforcer notre légitimité collective.